Don après le décès

Au Québec, toute personne, peu importe son âge, son état de santé
ou son orientation sexuelle, est susceptible de devenir un donneur
à son décès.

 

Le donneur potentiel d’organes après le décès se définit ainsi :

Un individu de tout âge atteint de lésions neurologiques graves et irréversibles nécessitant une ventilation mécanique. 

À peine 1 % des personnes qui décèdent annuellement dans les hôpitaux sont considérées comme répondant aux critères médicaux et légaux pour le don d’organes.

Les causes de décès les plus susceptibles de conduire à un don d'organes sont :

  • les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
  • les traumatismes crâniens
  • les anoxies cérébrales (arrêt cardiocirculatoire, noyade, pendaison et certaines tumeurs cérébrales primaires)

Le don d’organes peut se réaliser lorsqu'il y a diagnostic de décès par critères neurologiques (DCN). Le DCN signifie l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, qui est irrémédiablement détruit (destruction du tronc cérébral).

Dorénavant, il est possible, dans certaines circonstances, de faire le don d’organes en l’absence d'un diagnostic de décès par critères neurologiques. C’est le don d’organes après décès par critères circulatoires (DCC) ou mort cardiovasculaire. Un protocole médical est déployé progressivement dans plusieurs hôpitaux pour prélever des reins et depuis peu des lobes de foie et les poumons.

Un donneur d’organes peut sauver jusqu’à 8 vies. Un donneur d’organes peut aussi aider jusqu’à 20 autres personnes par le don de tissus. Transplant Québec réfère assidûment aux banques de tissus. La coordination du don de tissus humains est sous la responsabilité de Héma-Québec.