Ne laissons plus le don d'organes sur la glace

Pour sensibiliser les élus et la population à l’importance d’une réforme complète du don d’organes, Transplant Québec a installé un cœur surdimensionné en silicone placé au centre d’un mur de glace de 2,4 mètres de hauteur devant l’Assemblée nationale. Cette action a été déployée à l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe le 17 octobre dernier.

 

Le bloc de glace a été visible devant l’Assemblée nationale, dévoilant lentement le cœur s’y trouvant. Le temps est l’élément le plus précieux pour les personnes en attente d’une greffe : le faux cœur au centre du bloc de glace représente cet enjeu et symbolise l’urgence d’agir pour le don d’organes au Québec, alors que des réformes législatives sont repoussées depuis trop longtemps.

 

Un appel à une réforme législative pour sauver plus de vies

Pour augmenter le nombre d’organes disponibles et les transplantations réussies, il faut optimiser l’écosystème de don et de transplantation, d’abord par une approche collaborative avec les familles et les équipes de soins, puis en exerçant un positionnement affirmé, rassembleur et concerté.  

 

Ultimement, il faut pouvoir adopter une loi spécifique et complète sur la transplantation et le don d’organes. Pour améliorer la situation, cette loi doit porter sur les quatre aspects suivants :

 

La structure, les processus et les pouvoirs 

 
Ni les hôpitaux, ni les professionnels de la santé, ni Transplant Québec n’ont la responsabilité d’assurer l’efficacité du processus du don d’organes au Québec. 

 

Il faut donc accorder les pouvoirs à une organisation bien définie et mettre en place un système obligatoire d’identification et de références des donneurs potentiels. 
 

 

La formation des professionnels de la santé 

Il importe que les familles soient approchées par des personnes ayant la formation et les compétences nécessaires pour discuter du don d’organes, mais aucune formation n’est obligatoire actuellement.
 
Il faut donc que les professionnels de la santé soient mieux formés à ce sujet.
 

Le rôle et l’influence des proches du défunt, et la sensibilisation de la population québécoise

 
La principale réticence au don d’organes est le manque de connaissance des familles concernant la volonté du donneur.
 
Il faut donc mieux sensibiliser la population, afin que le choix du patient soit respecté. 

Le consentement 

 
Aucun mode de consentement n’est meilleur. Le succès du mode de consentement dépend de son alignement avec les valeurs de la société. Toutefois, ce seul changement ne permet pas de régler tous les problèmes.
 
Il faut donc avoir une conversation publique à ce sujet et rendre accessible la façon de consentir au don de son vivant par des moyens technologiques. 

 

 

Transplant Québec a besoin de vous!

Nous devons agir pour pouvoir sauver plus de vies et retrouver notre position de leader international en don d’organes. Pour y arriver, nous devons collectivement avoir une grande discussion à ce sujet et définir ensemble les solutions que nous mettrons en place pour s’améliorer.

 

Partagez notre action publique à travers vos réseaux afin de contribuer à diffuser nos messages en vue de ne plus laisser le don d’organes sur la glace.

 

Pour en apprendre davantage sur nos actions :