Mission

Au cœur de l’effort collectif des Québécois et des Québécoises de sauver des vies ou d’améliorer l’état de santé des personnes en besoin de greffes d’organes, Transplant Québec:

  • coordonne le processus de don d’organes conduisant à la transplantation et favorise ainsi la plus grande disponibilité possible d’organes de qualité;
  • assure l’équité d’attribution des organes, selon les critères éthiques et cliniques pertinents;
  • soutient l’amélioration des pratiques cliniques en établissement par des activités de formation et de
    développement hospitalier, et par sa collaboration aux initiatives d’enseignement et de recherche
    reliés au don/transplantation;
  • agit comme catalyseur de l’aménagement des interdépendances dans le système du
    don/transplantation, à titre d’agent de concertation et de mobilisation des acteurs du système;
  • fait la promotion de valeurs de solidarité favorables au don/transplantation dans la population en
    général, chez les professionnels de la santé et auprès des institutions concernées.

Historique

 

L’année 1958 voit le début de l’ère des transplantations d’organes au Québec avec la réalisation de la première transplantation de rein entre donneur vivant et receveur apparentés à l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. Il s’agissait de jumelles.

1965 : L'Hôpital Général de Montréal (le CUSM de l’époque) tente une première transplantation pulmonaire. Ce sera la seule au Québec avant l’ère de la Cyclosporine (un immunosuppresseur) au début des années 80.

À la suite du Dr Christian Barnard, l’Institut de cardiologie de Montréal réalise ses neuf premières transplantations cardiaques en 1968 selon l’approche du diagnostic de décès cardiocirculatoire (DDC) à l’aube de la définition de Harvard qui préconisera l’approche par diagnostic de décès neurologique (DDN).

1970 : Trois médecins transplanteurs de Montréal, les docteurs Pierre Daloze, chirurgien à l’Hôpital Notre-Dame, Jean-Guy Beaudoin, chirurgien à l’Hôpital Royal Victoria et Claude Beaudry, néphrologue à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, fondent un organisme sans but lucratif qu’ils nomment Métro-Transplantation en raison du fait que les activités de transplantation à cette période étaient limitées à la métropole. À ses débuts, l’organisme se donne pour mission d’établir des règles d’attribution des reins aux receveurs des différents hôpitaux concernés. Par la suite, Métro-Transplantation se développe et son mandat s’élargit : il organise les prélèvements d’organes et le transport des organes vers les hôpitaux traitant les receveurs et collige les données relatives au don d’organes. Le budget de Métro-Transplantation, quasi-inexistant au départ, va alors bénéficier de l’appui financier de la Fondation canadienne du rein pour survivre et se développer.

1984 : Métro-Transplantation obtient ses premières lettres patentes et son financement est pris en charge par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

1985 : l’Hôpital Royal Victoria effectue la première greffe québécoise du bloc cœur-poumons.

1991: À la suite des conclusions d’un comité mis en place par ce ministère, Métro-Transplantation devient, en février 1991, Québec-Transplant. Il y a une réorganisation des services en les étendant à la grandeur de la province, un élargissement de la structure administrative et un budget qui permettra non seulement d’engager du personnel mais aussi d’allouer un montant forfaitaire aux hôpitaux qui participent à l’identification des donneurs afin de les dédommager des coûts engendrés par le processus menant au don d’organes.

1992 : une lettre d’entente entre Québec-Transplant et le ministère de la Santé et des Services sociaux sera signée le 16 décembre 1992. Transplant Québec gère depuis la liste unique des personnes en attente d’un organe, ce qui est unique au Canada.

1992 : ouverture d’un bureau à Québec en plus du siège social à Montréal.

1997 : le MSSS crée le Comité Gélineau ayant comme mandat de revoir l’organisation de l’ensemble des services de don et de greffe d’organes et de tissus au Québec et de formuler des recommandations pour assurer des services accessibles et de qualité ainsi que la sécurité des interventions. Deux des recommandations du comité sont à l’origine de la création du rôle de l’infirmière-ressource en don d’organes et de tissus, car on souhaitait que le MSSS reconnaisse aux centres hospitaliers une responsabilité en matière de « recrutement » de donneurs potentiels, laquelle serait confiée à un médecin ou à une infirmière. Ce responsable s’acquitterait de son mandat en travaillant en étroite collaboration avec Québec-Transplant et le directeur des services professionnels de chacun des établissements concernés.

C’est à ce dernier qu’incombe l’obligation légale d’informer l’organisme en don d’organes (Québec-Transplant) de la disponibilité d’un donneur potentiel pour lequel un consentement a été obtenu. On souhaitait également que Québec-Transplant assure la liaison avec les responsables du recrutement de donneurs potentiels d’organes et de tissus et participe, le cas échéant, à leur formation.

2001 : le MSSS octroie en mars une somme de 1 200 000 $ à Transplant Québec pour implanter de façon progressive le projet pilote d’infirmières-ressources en dons d’organes et de tissus, responsables de l’identification précoce des donneurs d’organes et de tissus dans 18 établissements clés.

2004 : une évaluation du projet a modifié la répartition des infirmières-ressources afin de mieux soutenir les établissements ayant les plus gros bassins de donneurs potentiels. C'était en septembre 2004.

2007 : ajout d’infirmières de liaison en dons d’organes et de tissus, employées par Québec-Transplant. Ceci a permis de répondre aux difficultés de combler certains postes d’infirmières-ressources. On compte aujourd’hui 4 infirmières de liaison en don d’organes et de tissus qui couvrent 10 centres hospitaliers.

2007-2008 : Durant l'exercice 2007-2008, une révision de l’ensemble des processus de gestion chez Québec-Transplant, effectuée par une équipe externe mandatée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, a donné lieu à des recommandations adoptées par le conseil d’administration de Québec-Transplant, ainsi qu’un plan d’action visant principalement la gouvernance et la gestion de l’organisation pour lui permettre de consolider ses acquis et de se développer.

2011 : changement de nom de l’organisme pour Transplant Québec. L’adoption d’une nouvelle identité visuelle (changement de nom, logo et signature institutionnelle) traduit la raison d’être de l’organisation ainsi que les perspectives de son développement.

Maintenant

Stratégie actuelle de Transplant Québec 2016-2021

  • En continuité de sa Stratégie organisationnelle 2010-2016 (orientée autour de trois axes d’intervention : consolider l’organisation et son fonctionnement, rassembler les acteurs en les mobilisant et projeter les moyens susceptibles d’améliorer la performance globale du système de don et de transplantation), la stratégie 2016-2021 s'articule autour de trois thèmes; Formation, Organisation, Éducation.

  • C’est en exerçant son leadership rassembleur que Transplant Québec sera en mesure de rallier les forces vives du système et d’atteindre de meilleurs résultats, au bénéfice des personnes en attente d’une transplantation.   Pour en savoir plus