Mission

Transplant Québec contribue à sauver des vies par la coordination efficiente et équitable du processus de don d’organes, par la promotion de la culture du don dans la société́ et au sein du réseau de la santé, tout en contribuant à la recherche et à la formation.

 

Valeurs

  • Être la référence en qualité dans l’ensemble des processus sous la responsabilité de l’organisation grâce à l’implication de tous les membres de l’équipe.
  • Faire preuve de compassion envers les donneurs et leurs proches, puis d’empathie envers les membres des équipes de soin, de ses collègues et de soi-même.
  • Agir avec équité dans l’ensemble de ses actions, notamment dans la gestion des équipes ou dans l’attribution des organes envers les personnes en attente d’une greffe.
  • Susciter l’engagement du personnel pour les activités de l’organisation, puis des professionnels et de la population pour la cause du don et de la transplantation.
  • Adopter une posture de collaboration, de cocréation et d’agilité avec les parties prenantes associées à l’écosystème de don et de la transplantation.

 

Historique

 

En 2020, Transplant Québec fêtait ses 50 ans d’engagement, d’avancées et de réalisations. Apprenez-en plus ici sur les personnalités et évènements marquants qui ont façonné l’excellence du Québec en matière de don d’organes: https://50ans.transplantquebec.ca

 

L’année 1958 voit le début de l’ère des transplantations d’organes au Québec avec la réalisation de la première transplantation de rein entre donneur vivant et receveur apparentés à l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. Il s’agissait de jumelles.

1965 : L'Hôpital Général de Montréal (le CUSM de l’époque) tente une première transplantation pulmonaire. Ce sera la seule au Québec avant l’ère de la Cyclosporine (un immunosuppresseur) au début des années 80.

À la suite du Dr Christian Barnard, l’Institut de cardiologie de Montréal réalise ses neuf premières transplantations cardiaques en 1968 selon l’approche du diagnostic de décès cardiocirculatoire (DDC) à l’aube de la définition de Harvard qui préconisera l’approche par diagnostic de décès neurologique (DDN).

1970 : Trois médecins transplanteurs de Montréal, les docteurs Pierre Daloze, chirurgien à l’Hôpital Notre-Dame, Jean-Guy Beaudoin, chirurgien à l’Hôpital Royal Victoria et Claude Beaudry, néphrologue à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, fondent un organisme sans but lucratif qu’ils nomment Métro-Transplantation en raison du fait que les activités de transplantation à cette période étaient limitées à la métropole. À ses débuts, l’organisme se donne pour mission d’établir des règles d’attribution des reins aux receveurs des différents hôpitaux concernés. Par la suite, Métro-Transplantation se développe et son mandat s’élargit : il organise les prélèvements d’organes et le transport des organes vers les hôpitaux traitant les receveurs et collige les données relatives au don d’organes. Le budget de Métro-Transplantation, quasi-inexistant au départ, va alors bénéficier de l’appui financier de la Fondation canadienne du rein pour survivre et se développer.

1984 : Métro-Transplantation obtient ses premières lettres patentes et son financement est pris en charge par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

1985 : l’Hôpital Royal Victoria effectue la première greffe québécoise du bloc cœur-poumons.

1991: À la suite des conclusions d’un comité mis en place par ce ministère, Métro-Transplantation devient, en février 1991, Québec-Transplant. Il y a une réorganisation des services en les étendant à la grandeur de la province, un élargissement de la structure administrative et un budget qui permettra non seulement d’engager du personnel mais aussi d’allouer un montant forfaitaire aux hôpitaux qui participent à l’identification des donneurs afin de les dédommager des coûts engendrés par le processus menant au don d’organes.

1992 : une lettre d’entente entre Québec-Transplant et le ministère de la Santé et des Services sociaux sera signée le 16 décembre 1992. Transplant Québec gère depuis la liste unique des personnes en attente d’un organe, ce qui est unique au Canada.

1992 : ouverture d’un bureau à Québec en plus du siège social à Montréal.

1997 : le MSSS crée le Comité Gélineau ayant comme mandat de revoir l’organisation de l’ensemble des services de don et de greffe d’organes et de tissus au Québec et de formuler des recommandations pour assurer des services accessibles et de qualité ainsi que la sécurité des interventions. Deux des recommandations du comité sont à l’origine de la création du rôle de l’infirmière-ressource en don d’organes et de tissus, car on souhaitait que le MSSS reconnaisse aux centres hospitaliers une responsabilité en matière de « recrutement » de donneurs potentiels, laquelle serait confiée à un médecin ou à une infirmière. Ce responsable s’acquitterait de son mandat en travaillant en étroite collaboration avec Québec-Transplant et le directeur des services professionnels de chacun des établissements concernés.

C’est à ce dernier qu’incombe l’obligation légale d’informer l’organisme en don d’organes (Québec-Transplant) de la disponibilité d’un donneur potentiel pour lequel un consentement a été obtenu. On souhaitait également que Québec-Transplant assure la liaison avec les responsables du recrutement de donneurs potentiels d’organes et de tissus et participe, le cas échéant, à leur formation.

2001 : le MSSS octroie en mars une somme de 1 200 000 $ à Transplant Québec pour implanter de façon progressive le projet pilote d’infirmières-ressources en dons d’organes et de tissus, responsables de l’identification précoce des donneurs d’organes et de tissus dans 18 établissements clés.

2004 : une évaluation du projet a modifié la répartition des infirmières-ressources afin de mieux soutenir les établissements ayant les plus gros bassins de donneurs potentiels. C'était en septembre 2004.

2007 : ajout d’infirmières de liaison en dons d’organes et de tissus, employées par Québec-Transplant. Ceci a permis de répondre aux difficultés de combler certains postes d’infirmières-ressources. On compte aujourd’hui 4 infirmières de liaison en don d’organes et de tissus qui couvrent 10 centres hospitaliers.

2007-2008 : Durant l'exercice 2007-2008, une révision de l’ensemble des processus de gestion chez Québec-Transplant, effectuée par une équipe externe mandatée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, a donné lieu à des recommandations adoptées par le conseil d’administration de Québec-Transplant, ainsi qu’un plan d’action visant principalement la gouvernance et la gestion de l’organisation pour lui permettre de consolider ses acquis et de se développer.

2011 : changement de nom de l’organisme pour Transplant Québec. L’adoption d’une nouvelle identité visuelle (changement de nom, logo et signature institutionnelle) traduit la raison d’être de l’organisation ainsi que les perspectives de son développement.

Maintenant

Stratégie actuelle de Transplant Québec 2024-2027

Plan stratégique 2024-2027